La Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et le G5 Sahel en collaboration avec le gouvernement de la République Islamique de Mauritanie, ont organisé du 17 au 19 mai 2017, à Nouakchott en Mauritanie, un colloque régional sur la radicalisation et l’extrémisme violent dans le Sahel.
Cette importante rencontre a enregistré la participation de la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général des Nations-unies pour l’Afrique et le Sahel (UNOWAS), du représentant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Directeur General du LIPTAKO / GOURMA, du Directeur exécutif adjoint du Conseil de l’Entente, de l’Ambassade des Pays Bas au Sénégal, de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation (MINUSMA) et du Représentant Spécial de l’Union européenne pour le Sahel .
Le Colloque a regroupé cent treize (113) participants, représentant 15 pays notamment les gouvernements et des parlements des pays de la sous-région, des experts, des autorités religieuses ainsi que plusieurs acteurs de la société civile (femmes, jeunes, médias, universitaires, centres de recherches), impliqués dans la recherche de solutions contre la radicalisation et l’extrémisme violent.
Organisé à la suite des colloques de Bamako et de Niamey, qui ont été consacrés d’une part à une meilleure connaissance du fléau et de son ampleur dans la sous-région et d’autre part à une meilleure connaissance des stratégies et initiatives engagées dans les différents pays et par les partenaires ; le colloque de Nouakchott avait pour objectif de contribuer à élaborer un document cadre qui servira de référence et de guide aux pays et aux partenaires dans le processus d’élaboration de leurs stratégies .
Le colloque de Nouakchott a fourni aux participants suffisamment de pistes sur les thématiques liées : à la réforme des systèmes de sécurité,
enjeux juridiques dans la lutte contre la radicalisation , la prise en compte de la dimensions droits de l’Homme, le financement des réseaux terroristes , la prise en compte des réseaux sociaux et l’insertion socio-économique de la jeunesse. Les conclusions du colloque de Nouakchott ont contribué à alimenter les discussions du colloque tenu à Ouagadougou, au Burkina Faso du 24 au 25 juillet 2017.