Le 04 juin 2016, la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) a célébré en différé, la journée de l’Afrique commémorée le 25 mai de chaque année.
A Bamako, elle a organisé une conférence-débats en la Faculté de Droit Privé de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, une émission débat télévisé inter universités et une soirée culturelle.
La conférene-débats portait sur le thème : « La problématique de la promotion des droits de la femme au Mali ». Elle a réuni environ une centaine d’étudiants et a été animée par Mme Fatoumata DEMBELE DIARRA, Ancienne Vice-Présidente de la Cour Pénale Internationale et Secrétaire Exécutif de l’Observatoire pour les droits de le l’Enfant et de la Femme (ODEF). Mme DIARRA a relevé que dans les textes les femmes bénéficient théoriquement des memes droits que les hommes tant au plan international, régional que national. Au niveau national, elle a épinglé le décalage existant entre les engagements internationaux et régionaux du Mali en insistant sur la laicité prévue par la Constitution du 25 février 1992, la participation paritaire des femmes aux affaires publiques, la situation de la veuve, l’autorité parentale reconnue au seul époux, la question de l’instruction des aides domestiques, celle de l’age et du consentement au mariage pour la jeune fille,…, Elle a déploré que le Mali soit le seul pays de la sous région d’Afrique de l’Ouest à ne pas prendre encore une loi interdisant les mutilations génitales féminines à l’instar du Burkina, du Bénin, du Sénégal, du Ghana et de la Cote d’Ivoire. Elle a conclu sa présentation en invitant les participants à plus de responsabilité pour faire changer cette situation.
La conférence-débats a été suivie d’une émission débats télévisée sur l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM) opposant deux universités du Mali notamment, la Faculté d’Histoire et Géographie de l’Université du Mali et le Sup Management un établissement d’enseignement supérieur privé.
Le débat télévisé avait pour thème : « La contribution de l’union africaine dans la résolution des conflits en Afrique est-elle efficace ?»
La conférence-débats a été suivie d’une émission débats télévisée sur l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM) opposant deux universités du Mali notamment, la Faculté d’Histoire et Géographie de l’Université du Mali et le Sup Management un établissement d’enseignement supérieur privé.
Le débat télévisé avait pour thème : « La contribution de l’union africaine dans la résolution des conflits en Afrique est-elle efficace ?»
Sur la base des éléments de recherches, le Sup Management a développé des arguments en faveur de l’efficacité des interventions de l’UA et la Faculté d’Histoire et de Géographie de l’Université du Mali a argumenté contre en se fondant sur des éléments précis.
Après une heure de débat fort entrainant et enrichissant d’une grande qualité, le jury présidé par Maitre Bane Abdoulaye de la CEDEAO a attribué à M. Seydou BALLO de la Faculté d’Histoire et Géographie, le Prix du Meilleur Orateur. Le 1er Prix a été remporté par la Faculté d’Histoire et Géographie. Le Sup Management qui n’a pas démérité a reçu la deuxième place.
Le clou des manifestations a été marqué par la soirée culturelle sous le thème : « Jeunesse et intégration africaine » organisée au Musée national du Mali.
Cette agréable soirée a été marquée par le discours de S.E.M. Pierre PUYOYA, Haut Représentant de la Présidente de la Commission de l’UA pour le Mali et chef de la MISAHEL et du représentant du Gouvernement. Le Haut Représentant a situé l’assistance sur le contexte de la célébration avant de rappeler les efforts constants de la MISAHEL sur le plan politique, sécuritaire, développement et des droits de l’Homme au Mali. Il a insisté sur le choix de la jeunesse à travers les 11 communautés d’étudiants africains au Mali qui ont animé la soirée par la chorégraphie, le sketch, les poèmes et le défilé de mode en tenue traditionnelle.
Le représentant du Gouvernement a remercié la MISAHEL pour cette initiaitive et a rappelé l’engagement du Mali en faveur de la réalisation de l’unité africaine.
Des étudiants de la Cote d’Ivoire, de Centrafrafrique, du Cameroun, du Burkina Faso, du Bénin, de Djibouti, du Gabon, de Mauritanie, du Niger, du Tchadet du Togo ont magnifié l’intégration africaine par des prestations de haute qualité très appréciées par les invités.